Fabricants et Utilisateurs à l’unisson pour préserver l’utilisation des avertisseurs de radars.

 

Les réactions vont bon train partout en France suite à la décision du gouvernement d’interdire l’utilisation des avertisseurs de radars. La plupart des utilisateurs ont été surpris par la disposition prise par les pouvoirs publics. L’industrie des outils d’aide à la conduite est en danger. Pour beaucoup, elle n’est pas fondée !

 

Voyons pourquoi le gouvernement a pris cette décision ?

Les dernières statistiques de la sécurité routière font état d’une hausse considérable des accidents sur les routes, raison pour laquelle le gouvernement par le biais du comité interministériel a indiqué que l’utilisation de ces gadgets est : « une incitation à enfreindre les règles en matière de limitation des vitesses ». Par conséquent, il avait statué ce mercredi 11 mai sur l’interdiction total des avertisseurs de radars.


Cette décision a provoqué un tollé général !


Les 3 leaders des avertisseurs de radars, Coyote, Wikango et Inforad n’ont pas attendu pour monter au créneau. Ils ont tout d’abord créé l’AFFTAC ou l’Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologie d’Aide à la Conduite pour légitimer leur Mouvement. Ils appellent aussi à une grande mobilisation pour réagir face à cette annonce du gouvernement. Ils comptent bien sur le soutien de leur communauté respective pour se faire entendre. Parmi eux, des milliers de chauffeurs de taxis, ambulanciers, chauffeurs routiers, motards, représentants de commerce, artisans, salariés de PME, infirmières, ou simples particuliers. Au total presque 5 millions d’utilisateurs.

Une telle décision était-elle nécessaire ?

Essayons de ne pas réagir à chaud face à une telle situation ! Prenons 2 minutes et pesons le pour et le contre. Nous ne pouvons pas nier que le gouvernement a pour  rôle de protéger les citoyens. Les avertisseurs de radars sont de simples appareils intelligents qui donnent des informations sur la position des radars sur les routes en donnant accès aux automobilistes aux bases de données publiques. Tout est bien clair ! Ces appareils sont totalement différents des détecteurs de radars ou antiradars qui sont déjà interdits par la loi depuis des années. Nous n’allons plus revenir sur le sujet. En fait, il s’avère surtout que c’est un autre moyen d’inciter les utilisateurs à respecter le code de la route car avec ces appareils, les conducteurs prennent conscience de la vitesse à laquelle ils roulent. Nous pouvons dire que quelque part, ce sont des garde-fous.

 

Mobilisation générale

L’AFFTAC soutient donc que les avertisseurs de radars contribuent à la sécurité routière et conteste vivement la décision du gouvernement. Une manifestation nationale est prévue ce jour à 13heures dans plusieurs villes : à Paris, à Lille, à Lyon, à Bordeaux, à Marseille et à Nice. Nous savons maintenant que d’autres entités ont rejoint les rangs de l’AFFTAC. Citons entre autres Avertinoo (éditeur d’applications mobiles), le groupe Eklaireur (fournisseur d’application d’aide à la conduite pour Smartphones) et même le député de l’Essone, Franck Marlin. Tous partagent les mêmes points de vue.  Selon eux, la décision du gouvernement est injustifiée et que bien au contraire, les avertisseurs de radars incitent à la prudence car ils indiquent en permanence la vitesse limite à respecter. Ils soutiennent aussi que les conducteurs sont plus vigilants et anticipent même les situations difficiles grâce au partage d’informations en temps réel.

 

Ironie du sort

Surement au grand damne des pouvoirs publics, les ventes de produits et des applications d’aide à la conduite ont explosé depuis l’annonce. Les consommateurs craignent certainement l’application définitive de l’interdiction. Cela fait les choux gras des fabricants. Le bras de fer est donc engagé. Nous verrons à 13heures la force de frappe de l’AFFTAC. Le mouvement risque cependant d’être éclipsé par les actualités internationales, tous les regards étant plutôt tournés vers New York depuis dimanche.

La question est : l’avertisseur de radar est-il un bouc émissaire dans cette histoire ?

 

A suivre.

 
 

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